+41 (0)31 357 40 40

Bouée - facteur de risque

Bouée - facteur de risque

02.11.2020

Bouée - facteur de risque

En raison du manque de places dans les ports, les propriétaires de yachts et de bateaux doivent de plus en plus souvent utiliser des bouées de mouillages. Les bouées sont idéales pour s'amarrer ou appareiller, mais si vous y laissez votre bateau amarré pendant une longue période, il est plus prudent de tenir compte de quelques aspects importants. Avec la fréquence croissante de tempêtes, et cela même sous nos latitudes, le bon choix de l'équipement d'amarrage est primordial. Profitez de l'expérience d'une entreprise spécialisée pour trouver les amarres spécifiquement adaptées à votre bateau. Pour ce faire, il faut également tenir compte du cercle d’évitage, de la profondeur d’eau tout comme des vents prédominants et des vagues.

Si le diamètre de vos amarres est surdimensionné, cela ne présente aucun problème. Leur longueur par contre doit impérativement être correcte. Si les amarres sont trop longues, le bateau risque d’avoir un cercle d’évitage trop grand ou de s'approcher dangereusement d’autres bateaux au mouillage. En plus d’amortisseurs appropriés sur les amarres de bouée, on doit aussi se servir d’un cordage de sécurité. Faites attention aux conflits des matériaux: l'acier chromé (par ex. pour les manilles) est plus dur que l'acier de chaîne et peut complètement l’abraser. N'utilisez pas de manilles en aluminium : l'électrolyse peut littéralement les ronger. L’utilisation de câbles métalliques est également risquée car ils rouillent de l'intérieur vers l'extérieur.

Les skippers expérimentés fixent les amarres et le cordage de sécurité à différents taquets. La solution idéale s'est avérée être l’usage d’une double ligne d’amarrage de bouée, qui passe par les chaumards bâbord et tribord. Les cordages doivent passer par des chaumards en faisant attention à ce qu’aucun accessoire pointu ne les frotte et les use. Pour éviter tout enchevêtrement, les deux amarres entre le bateau et la bouée doivent être reliées entre elles. Sur la bouée elle-même, un émerillon empêche la ligne d’amarrage de la bouée de se prendre dans la chaîne de bouée, évitant ainsi l'usure inutile du matériel.

Faire confiance c'est bien; contrôler, c'est mieux

Surtout si votre bateau est amarré à une bouée pendant l’automne et l’hiver, des contrôles réguliers sont le meilleur moyen d'éviter les problèmes. Même le meilleur matériel peut se fatiguer et les mouvements du bateau ne doivent pas être sous-estimés. Par principe et dans la mesure du possible, vous devrez inspecter minutieusement les amarres après chaque tempête. Si des mouvements de rotation se produisent sur des axes ou des manilles, il y a un risque qu'ils se desserrent. C'est pourquoi il faut toujours sécuriser l’axe de manille après l'avoir serré fermement. En règle générale, on peut dire qu'une chaîne perd jusqu'à 1 mm d'épaisseur par an au niveau des points de frottement.

En cas de fortes pluies ou de grosses chutes de neige, la bâche doit également être débarrassée de sa charge – ne sous-estimez pas la formation de poches d'eau. Si, en tant que propriétaire responsable, vous remplissez vos obligations (amarrage adéquat, contrôles réguliers), vous pourrez affronter le prochain gros temps en toute confiance.